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WEBINAIRE : Élèves orphelins, quelles perspectives d’accompagnement. Rôle et place pour le psychologue de l’Éducation Nationale

MERCREDI 8 NOVEMBRE 2023 18H / 19H30

L’AFPEN en partenariat avec la SFAP ( Société Française d’Accompagnement de soins Palliatifs) propose d’aborder ces situations d’annonce et d’accompagnement des enfants devenus orphelins. 

Après la présentation de la SFAP et de la plateforme « la vie, la mort… on en parle ? » Martin Julier-Coste, sociologue-anthropologue, et Laure Salomé, psychologue, livreront les points forts de leurs recherches récentes sur le sujet. Nous ouvrirons ensuite le débat à partir de situations cliniques de terrain présentées par des collègues, animé par Cécile Flahaut, maîtresse de conférences en psychologie.

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9 réponses

  1. En tant que PsyEN je suis confronté actuellement à une situation particulière sur mon secteur liée à des décès de pères de famille : Il y a eu cette année successivement en mai, fin septembre et mi-octobre des décès brutaux de pères de famille (respectivement accident domestique, arrêt cardiaque puis suicide hier) touchant notamment à chaque fois la cohorte des CM1 de l’école (sur deux classes différentes) dans laquelle il y avait un enfant endeuillé par la mort de son père. Au delà du deuil de l’enfant dans son contexte personnel, une problématique de répétition d’événements traumatiques impactant les groupes-classe, voire l’école mériterait probablement un accompagnement…

    1. Bonjour Claude,

      Lors du webinaire d’hier soir la question des autres enfants de la classe a été abordée tout à la fin, réponse probablement trop courte.
      Là encore pas de protocole « clé en main ». Il s’agit effectivement de construire ce qui sera possible et envisageable dans cette situation.
      ne pas rester seul , réfléchir avec des collègues sur ce qui pourrait être proposé à ces classes, ou l’école avec une réflexion plus large comprenant l’équipe.
      mais pas toujours simple de mobiliser, les enseignants on tant à faire… démarrer avec quelques uns volontaires est déjà un premier pas.
      Le site  » la vie la mort, on en parle » est une mine d’infos, ressources diverses à puiser pour tenter d’élaborer des modalités d’intervention à chaque fois différentes selon la situation, l’école, les âges, les personnes disponibles…
      https://lavielamortonenparle.fr/

      bien à toi
      Gaby Keiser-Weber, membre du Conseil d’Administration de l’AFPEN

  2. Bonjour à tous
    Chaque année en Polynésie je suis confrontée au décès d’un parent d’un élève soit par AVC alors que le parent est jeune, soit par accident de la route (l’alcool en est souvent responsable), soit par maladie cancer à un stade avancé que le parent a caché par pudeur ou par honte, soit par suicide généralement la pendaison est le plus répandue et les pères sont les plus touchés.. Dans ce dernier cas, souvent l’enfant a vu le corps du papa ou a participé à décrocher son papa… L’hôpital ne semble pas proposer de soins psychologiques et on se retrouve, psychologue EDA, en première ligne de la détresse des enfants… Une détresse qui peut être invisible.. Car adultes comme enfants n’ont pas forcément l’habitude de mettre en mots leur maux… Les enfants se retrouvent confronter à la « dérive » du parent restant, au deuil dont on ne parle pas, aux questionnements sur après la vie, à ses inquiétudes extrêmes pour le parent vivant (certains enfants dorment mal car ils surveillent le parent vivant..) Nous n’avons pas eu de formation sur le sujet et nous les accompagnons avec nos representations propres.. Et nos outils d’aide sont créés au cas par cas..la question du rôle et fonction est une réalité… L’enfant quand il est plus grand est généralement demandeur de cet espace de parole qu’on lui offre… Mais quand il est plus jeune, cela est plus complexe…. Est ce qu’il existe en France des protocoles particuliers à ce sujet ? Est ce que le psychologue EDA peut assurer ce suivi en sachant qu’en Polynésie selon les secteurs, la misère sociale est telle que les familles n’ont ni les moyens financiers d’assurer une prise en charge, ni ne possèdent de moyens de transport ou temps nécessaire à assumer les deplacements vers un secteur publique de prise en charge… Ce webinaire est une vraie bénédiction et je voudrais remercier les personnes qui ont en eu l’initiative et celles qui ont participé à la mise en place d’un tel débat… Maite

    1. Bonjour

      Votre message pointe très justement que le psychologue EN est bien souvent en première ligne et trop seul.
      Le webinaire d’hier soir nous a invité aux réflexions et partages ; pas de réponse unique, ni de protocole clé en main.
      Des ajustements sont nécessaires ici et là en fonction des éléments cliniques que le psychologue analysera de la situation, sans précipitation pour autant.
      Des fondamentaux à retenir, on informe du décès, mais sur les conditions et on associe l’enfant et les proches aux décisions quant à l’annonce à faire.
      Le reste s’élabore au fur et à mesure, jamais identique d’une situation à l’autre.
      Quant à votre question, « Est ce que le psychologue EDA peut assurer ce suivi ? », si l’école n’est pas le lieu privilégié du soin thérapeutique, une offre de lieu d’écoute, par un psychologue EN, permet d’accompagner un temps l’enfant et d’étayer les adultes. Cet accompagnement/ étayage peut être suffisant dans un premier temps, voir déboucher vers un relais extérieur si nécessaire.
      Pas toujours simple lorsque les structures extérieurs sont éloignées, débordées ou inexistantes.
      bonne continuation à vous.
      Gaby Keiser-Weber, membre du Conseil d’Administration AFPEN

  3. Bonjour,

    Le webinaire sera-t-il disponible en Replay pour les adhérents à l’AFPEN ?

    Merci beaucoup.

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