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Psychologie & Education 2019-2

Psychologie & Éducation 2019-2, juin 2019. Un métier, une histoire… un statut ! Chers collègues, La revue Psychologie & Éducation publie un numéro spécial sur le statut des psychologues de l’Éducation nationale du premier degré, qui retrace le long et difficile combat mené par notre association et ses partenaires. Le récit passionnant de ce parcours de cinquante ans est décliné au travers d’articles et de témoignages de cinq présidents de l’AFPS et de l’AFPEN, de représentants du ministère, de responsables de la formation et de psychologues de l’Éducation nationale. Ce numéro apporte un éclairage exceptionnel sur l’histoire de notre métier, et sur l’évolution de la psychologie à l’école dans notre pays et en Europe. À lire absolument ! Le comité de lecture comite.lecture@afpen.fr Bulletin d’abonnement sur : www.afpen.fr SOMMAIRE – Paroles de PSY… morceaux choisis – Discours de Mme Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, au Congrès d’Angers – Samedi 26 septembre 2015 – Jean-Pierre BELLIER – Création du corps unique de psychologues de l’Éducation nationale : retour vers le futur ? 1962 – 2017 : 55 ans pour un statut de psychologue – Jean-Claude GUILLEMARD – Le statut du psychologue de l’Éducation nationale : une longue marche semée d’embûches – Période 1945-1985 – Suzanne GUILLARD – Une mandature… parmi d’autres – Richard REDONDO – « Je ne serai jamais psychologue de l’Éducation nationale !» – Véronique LE MEZEC – Un statut de psychologue pour tous les psychologues dans le système éducatif français ! – Laurent CHAZELAS – Victoire historique et nouveau souffle : une mandature extraordinaire ! – Martine ALCORTA – Des Psychologues scolaires aux Psychologues de l’Éducation nationale, quels changements dans leur formation ? – Angélique CAYOT, Catherine Le PROVOT, François MARTY, Laurence ZIGLIARA – La place de la clinique dans la formation et la pratique du psychologue à l’école – Jürg FORSTER, Dr. phil. – L’évolution de la psychologie à l’école – une perspective – internationale – Paroles de PSY… défis pour la nouvelle génération – Catherine MANDOUZE et Martine NONNE BARRAULT – Paroles de psy… défis pour la nouvelle génération – Entretien avec les stagiaires EDO/EDA au Centre de formation de Bordeaux 111 – Catherine ALLALI – Entretien avec Jean-Claude Guillemard
ÉDITORIAL En 2017, la création du corps unique des psychologues de l’Éducation nationale reconnaît officiellement le métier de psychologue à l’école (décret 2017-120 du 1er février). Les psychologues scolaires du 1er degré et les conseillers d’orientation psychologues du second degré, sont maintenant définis par ce qui leur est commun. S’il reste du travail pour avancer dans la construction de l’unité de ce corps à deux valences, son existence tant attendue donne une cohérence au métier pensé maintenant dans une complémentarité et une continuité. Mais comment s’est-il construit depuis la nomination de Bernard Andrey, premier psychologue scolaire, en 1945 ? 70 années se sont écoulées. La place de la psychologie dans le système éducatif a profondément évolué au fil d’une histoire collective dans laquelle des psychologues et des organisations se sont pleinement investis, en particulier l’AFPS, Association Française des Psychologues Scolaires fondée en 1962, devenue en 2007 l’AFPEN, Association Française des Psychologues de l’Éducation Nationale. Ce numéro thématique de Psychologie & Éducation est consacré à l’histoire de la quête du statut de psychologue de l’Éducation nationale dans le premier degré. De nombreux écrits ont déjà été publiés, en particulier dans notre revue Psychologie & Éducation , mais nous avons voulu, deux ans après la publication du décret, rassembler des témoignages plus récents sur cette aventure. Ce numéro est particulièrement dédié aux adhérents et aux élus de l’AFPEN, en hommage à leur engagement qui s’est transmis au fil des années, depuis l’impulsion formidable donnée par Wallon en 1945. Il est dédié également aux futurs PsyEN : nous les invitons à partager cette histoire qui est aussi celle de leurs origines. À l’occasion de cette publication, l’AFPEN remercie à nouveau ses partenaires de l’administration, du ministère, des syndicats et des organisations, avec lesquels des liens forts se sont tissés tout au long de ces années. L’AFPEN a également une pensée émue pour les pionniers connus ou moins connus, dont les noms nous sont familiers grâce aux archives . Les articles se répartissent selon les points de vue des auteurs qui mettent la focale sur l’histoire, de leur place institutionnelle, associative, de formateur, européenne ou professionnelle. Le discours prononcé par Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, au Congrès d’Angers – le samedi 26 septembre 2015, a été écouté avec une grande attention et suivi d’un mouvement d’enthousiasme extraordinaire par le public de professionnels. Parmi les différents points développés, Madame la ministre a souligné l’importance de l’unité du métier et ses enjeux principaux : le lien et le sens. Ces enjeux représentent le noyau dur du métier ; ils transcendent nos champs théoriques de référence et sont au cœur de l’articulation entre le pédagogique et le psychologique. Dès 2013, Jean-Pierre BELLIER, Création du corps unique de psychologues de l’Éducation nationale : retour vers le futur ?, est en charge au ministère de la préparation de cet ambitieux projet qui est d’abord le « rapprochement et/ou une coordination des missions des deux spécialités existantes » et sera en 2017 la création du corps unique. Il analyse, aux plans politique, historique et administratif, le travail de ces dernières années de son poste d’IGEN. Relais des organisations de psychologues avec le ministère et interlocuteur de l’administration centrale, il a coordonné les rencontres, favorisé les alliances, aplani les divergences… Son rôle déterminant dans l’aboutissement et la concrétisation du projet est ici confirmé. À la soirée de célébration du statut, le jeudi 21 septembre 2017 au congrès de Montpellier, cinq présidents de l’AFPS et de l’AFPEN ont prononcé une allocution, chacun retraçant les lignes de la politique de l’association pour le statut pendant sa mandature. Dans cet article collectif, 1962 – 2017 : 55 ans pour un statut de psychologue, nous les suivons dans leur mandature, avec leurs choix, leurs doutes et leurs questionnements. Président de 1981 à 1986, Jean Claude GUILLEMARD, Le statut du psychologue de l’Éducation nationale : une longue marche semée d’embûches – Période 1945-1985, replace son action dans le contexte historique de la psychologie scolaire. Sa mandature est marquée par l’engagement fort de l’association autour du projet sur la loi de 85, pour le titre de psychologue. Les psychologues scolaires sortent de leur isolement et rencontrent les autres psychologues. Ils seront alors plus combatifs pour la reconnaissance de leur identité. Suzanne GUILLARD, présidente de 1995 à 2001, Une mandature… parmi d’autres. Les années 90 à 2000 sont très intenses. L’AFPS s’engage aux côtés de la Société Française de Psychologie (SFP) et multiplie les partenariats avec des organisations autour du projet de reconnaissance du métier de psychologue et du code de déontologie. L’association s’attache à formaliser les pratiques et les concepts psychologiques appliqués dans le champ de l’école et à les diffuser au cours de journées scientifiques et dans ses publications. Ensuite, dans un article très tonique, « Je ne serai jamais psychologue de l’Éducation nationale !», Richard REDONDO, 2003 à 2011, poursuit le récit des événements concernant la reconnaissance des psychologues, et analyse ce qui se passe dans l’association, en parallèle des actions politiques menées. Sont ainsi rapprochés : le statut de membre de l’AFPS et celui de psychologue dans l’institution, le qualificatif de « scolaire » attribué au nom de l’association et celui de psychologue… Véronique LE MEZEC, 2011 – 2015, Un statut de psychologue pour tous les psychologues dans le système éducatif français !, raconte le tricotage patient et déterminé de l’association avec ses partenaires. Pendant cette mandature, les démarches s’accélèrent. L’AFPEN s’engage dans la réflexion pour le projet de loi sur la refondation de l’école. En 2013, « Psychologue de l’Éducation nationale » est intégré à la loi. Et, le 1er Juillet 2015, c’est la publication de l’annonce de la création du corps. Enfin, Laurent CHAZELAS, président depuis 2015, Victoire historique et nouveau souffle, une mandature extraordinaire !, nous fait partager dans un récit passionné, entre « rêve et réalité », les quelques mois qui précèdent le 1er février 2017, date du décret instituant le corps unique des psychologues de l’Éducation nationale. Après cette période forte en émotions, d’autres difficultés surgissent, et la joie liée à la création du corps laisse parfois la place à un moment de désenchantement sur le terrain. Depuis, le travail associatif se poursuit… Martine ALCORTA, Des Psychologues scolaires aux Psychologues de l’Éducation nationale, quels changements dans leur formation ?, analyse les enjeux institutionnels du nouveau recrutement. « Trait d’union entre le passé et l’avenir », la formation permet au psychologue stagiaire d’adapter son expérience au contexte de l’école, là où il fallait opérer un changement identitaire d’enseignant à psychologue. Dans sa réflexion, elle revient sur les fondamentaux du rôle du psychologue à l’école et sur les rapports du psychologique et du pédagogique. L’auteure conclut par une ouverture sur place des PsyEN à l’articulation de la recherche universitaire et du terrain, renouvelant d’anciennes aspirations des psychologues scolaires. Angélique CAYOT, Catherine LE PROVOT, François MARTY, Laurence ZIGLIARA, La place de la clinique dans la formation et la pratique du psychologue à l’école. Dans cet article collectif, l’histoire de la psychologie scolaire à l’université Paris Descartes est rappelée avec son ancrage dans la psychologie clinique. La formation a eu dès le début, le souci de se décaler de la psychométrie pour un positionnement institutionnel du psychologue à la fois dans et hors de l’institution. À l’heure où les apports des neurosciences sont de mise, cet article rappelle que les butées de l’apprentissage ne relèvent pas que de la pédagogie, mais « renvoient à des nœuds et des difficultés qui le plus souvent sortent du cadre scolaire ». Jürg FORSTER, L’évolution de la psychologie à l’école, une perspective internationale, fait l’historique de la psychologie en milieu scolaire et évoque l’évolution des conceptions de l’enfant en difficulté observée dans de nombreux pays : de la « défectologie » et l’orientation vers les structures de l’éducation spéciale, à l’analyse des situations, centrée sur la recherche des compétences de l’enfant. Le psychologue scolaire est sorti de l’évaluation psychométrique systématique, pour « suivre l’évolution des élèves et ajuster les aides apportées ». Il termine sur la question de son rôle dans l’évaluation des droits à une compensation dans les situations de handicap. Paroles de psy, morceaux choisis : Voilà maintenant deux ans que les « ex psychologues scolaires » portent, certains avec bonheur et soulagement, le nouveau statut et que d’autres, plus hésitants ou pragmatiques, se demandent ce qu’ils y ont gagné. À l’AFPEN, les débats sont allés bon train. Toutes les questions soulevées étaient légitimes : du sentiment de reconnaissance, aux considérations financières, pour arriver à la décision cruciale du choix d’appartenir ou non à ce nouveau corps. Nous avons proposé à quelques collègues de partager leur expérience et avons retenu de ces entretiens quelques morceaux choisis qui seront parsemés tout au long de ce numéro. Nous les remercions ici chaleureusement. Paroles de Psy… défis pour la nouvelle génération. Nous avons également rencontré des psychologues actuellement en formation. À mi-parcours de leur formation, quelques-unes ont accepté d’évoquer leur expérience et leur regard sur le statut, le corps, le métier… Enthousiastes et passionnées, elles revendiquent une posture de psychologue de l’Education nationale sans ambiguïté et mettent en avant le travail en équipe. Avec le statut, le métier est reconnu, le défi suivant est de réaliser son unité ! Témoignages et Pratiques professionnelles Quand la petite histoire rejoint la Grande… c’est ce qui ressort de cet entretien dynamique, avec le récit du parcours professionnel d’un psychologue de l’Education nationale, Jean Claude GUILLEMARD, qui replace chaque étape dans le contexte historique de la profession et des courants de pensée en psychologie. C’est aussi le portrait d’un homme d’engagement qui partage ses réflexions.
— – en téléchargement ci-dessous Tarif (au numéro) : 20 euros franco de port et bon de commande

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